Cette réalisation collective des Bébés de notre école montre combien tout le projet du mois a été centré sur cette fête des arbres.
Fête d’institution rabbinique intimement liée à la terre d’Israël. Fête marquée par un Seder mais aussi par des plantations.
Fête qui se déroule le 15 du mois de Chevat selon l’avis d’Hillel.
La Torah écrit : « Tu prélèveras la dîme du produit de ta semence, de ce qui vient annuellement sur un champ » -Deutéronome 14 :22-
Bénédictions et remerciements sur l’année qui vient de s’écouler, prières et espoirs pour l’année qui arrive.
Avec Ary, c’est la dimension agraire qui est première, pour goûter ensuite les différents fruits d’Israël et balbutier les brahot. Et surtout dire « Amen ».
Pour les plus grands, ce nouvel an parmi les autres. Quel sens à chacun ?
Et TOUS DE CHANTER soit en Français soit en ivrit.
L’approche transversale est là pour renforcer cette compréhension des éléments apportés en matières juives et en ivrit.
En Cours Moyen, c’est avec Tistou les pouces verts de Maurice Druon que patience et amour des plantes s’associent à la patience et au talent du jardinier.
La visite de l’exposition de Gilles Barnier sur les lettres hébraïques incite les élèves à travailler sur les valeurs numériques des lettres et à rechercher des symboles sur Tou Bichevat.
La littérature avec les albums « Les deux arbres », « Jack et le haricot magique » ainsi que « La chenille qui fait des trous » a permis aux enfants de TPS d’appréhender les concepts de croissance et développement, de comprendre combien la patience est nécessaire pour voir ses plantations grandir. Cette période a été propice aux jeux sensoriels pour goûter aux diverses espèces, aux 7 espèces d’Israël et autres fruits.
Les cours élémentaires sont accompagnés par « Mama Miti », surnom de cette femme si proche de la terre en Afrique qu’elle a obtenu le Prix Nobel de la Paix.
Quels comportements écologiques à notre portée pour un mieux sur la Planète ?
Pour les cours élémentaires comme pour toutes les classes, le vivant végétal est abordé de plus en plus savant mais toujours concret.
Mozart et sa musique ont su émouvoir les GS/CP lisant « L’arbre qui pleure », raconté par Marlène Jobert.
Fiction certes sur la souffrance des arbres mais alerte sur les arbres et forêts détruits sur notre planète.
Les élèves de trois et quatre ans, PS/MS, ont rencontré un « arbre généreux » qui donne tout à l’homme : son ombre et ses branches pour jouer et grimper, son bois pour se protéger et construire sa maison et même sa souche pour se reposer lorsque le petit garçon du début de l’histoire est devenu un vieillard usé par les ans. Croissance et développement, vie et mort, concepts illustrés par ce récit émouvant.