LE DEUXIÈME PROJET DE L’ANNÉE 2018/2019

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LE DEUXIÈME PROJET DE L’ANNÉE 2018/2019

Comment la Fable La Cigale et la Fourmi peut aider à sensibiliser nos élèves à la nécessaire Justice sociale à laquelle nous devons tous contribuer et à s’associer au maximum d’actions engagées pendant cette période.

Le projet La Fontaine, commun à toutes les écoles de l’Alliance, est un formidable vecteur pour faire vivre des valeurs, universelles et de notre Torah . Valeurs retrouvées aussi bien en enseignement général qu’en matières juives.

Avec Shimon, c’est l’étude des versets de Devarim qui a posé la règle : « Tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main à ton prochain pauvre ».

LA Tzedaka n’est pas un acte de charité envers les plus démunis, matériellement ou physiquement. C’est une obligation qui s’impose à chacun d’entre nous. Approfondissement ensuite avec Rambam pour revenir et débattre sur les huit niveaux dans ce comportement.

Tous les choix faits en Enseignement général ont découlé de notre volonté d’y trouver un écho et un renforcement aux principes énoncés.

Dès le plus jeune âge ,il importe d’apprendre à partager, à donner.

En TPS/PS,l’album « A trois on a moins froid » et « La moufle » valorisent ce comportement. Nombreuses activités de langage pour bien comprendre le message .

En arts Plastiques, nombreuses pratiques motrices et plastiques pour réaliser le tableau de la cigale et la fourmi.

Repris en MS/GS de la Fable et écho réactivé par Mina la fourmi. Fiction et aussitôt travail suer le réel avec la fiche documentaire construite à partir de documents papier et vidéos.

Le numérique bien géré et dirigé est un outil didactique intéressant et préconisé à l’école.

En arts plastiques, lien entre Keith Haring « La pyramide », l’œuvre de Picasso « La ronde de la jeunesse » et la réalisation collective .

Toutes les valeurs transversales de la période : don, entraide, solidarité. ..se retrouvent en CP/CE1 déjà en éducation morale et civique.

Quelles attitudes, quels dialogues pour faire face aux différences et au handicap.

Deux albums phares pour cette période avec « Les trois grains de riz » qui leur montreront que, même avec très peu, on peut partager.

« Max et Lili » qui aident les Enfants du Monde les ont sensibilisés à d’autres cultures, à la pauvreté, la maladie et la nécessaire solidarité.

Un extrait en prose d’Emeline qui voit tout renforcera ce frisson ressenti autour de l’évocation de ces situations si difficiles pour des enfants qui nous ressemblent mais si démunis.

En cycle 3, les élèves sont allés bien plus loin que la lecture superficielle.

Au-delà des concepts d’avarice et de générosité, ils sont retournés dans le contexte de la création de cette Fable dans lmaquelle La Fontaine n’utilise pas des termes positifs sur cette Fourmi pleine de défauts et qui ne comprend pas que la poésie est utile à la vie. Comme les Poètes et leurs nécessaires mécènes.

Après avoir bien saisi l’essence de cette Fable, ils étaient prêts à en découvrir de nombreuses versions et pastiches : Pierre Perret et la sensibilisation à l’argot à l’école !!! Puis la version d’Alexandre Jardin sous forme de narration.

Nourris intellectuellement et bien sensibilisés au message, ils étaient alors capables de faire des concours de diction et d’éloquence et d’argumenter sur les qualités et défauts des personnages. Prêts aussi à détourner la fin afin qu’elle réponde plus aux valeurs de la Tzedaka.

Retrouver ces concepts en réseau a conduit à lire encore et encore « L’odeur du Poulet Farci » conte arabe d’une drôlerie terrible.

Puis « Ça pourrait être pire « conte tiré de nos textes anciens .

Passage naturel des Affiches sur la Tzedaka à la réalisation d’affiches pour annoncer la campagne de Jouets à l’école , jouets vendus pour une action de solidarité avec des plus démunis.

Ces messages ont été repris ici aussi dans des vidéos accompagnées comme il se doit afin de réaliser des ouvertures à des faits peu accessibles autrement.

Couronner le tout en Arts plastiques autour de la main !

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.

Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne.

Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois éternel.

Personne n’est assez riche pour pouvoir s’en passer.

Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter…….

Raoul FOLLEREAU
1903/1977

2022-11-07T23:12:29+01:0011 décembre 2018|La transversalité|
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