LE PREMIER PROJET DE LA NOUVELLE ANNÉE 2017-2018

LE PREMIER PROJET DE LA NOUVELLE ANNÉE 2017-2018

Toutes les classes ont vécu  la rentrée en musique. Puis chacun a retrouvé les copains et les nouveaux ont été vite intégrés.

Une rentrée réussie avec une nouvelle Direction inscrite dans le projet qui fait toute la spécificité de l’Ejap : arts, culture, citoyenneté et ouverture au monde avec les langues.

Le premier projet, celui de la période des fêtes de Tichri, décline les valeurs d’identité, d’altérité et de respect de l’autre quelles que soient ses différences. Principes forts qui résonnent en matières juives et en enseignement général.

Pour les CE2/CM1/2, avec  « Momo le petit prince de la cité des Bleuets », le challenge est de vivre ensemble dans le respect des identités et des religions. Identité que la visite au Mémorial des Milles va renforcer- n’oublions pas ce qu’ont vécu nos frères juifs et les enfants juifs emprisonnés dans ce camp du fait de leur judéité-. Puis les règlements intérieurs et les débats sur la tolérance sont là pour nourrir leurs consciences citoyennes.

Projection également d’extraits de  «  Nuit et Brouillard » et lecture de « Grand Père »   pour faire écho aux découvertes littéraires.

En arts plastiques, les élèves réalisent une cité à la manière de Bernard Buffet,  leur vision esthétique d’un vivre ensemble, après un débat philosophique sur la tolérance. Pour certains la cité est personnifiée par des visages, pour

C’est l’accent sur la rentrée, surtout pour les Cp qui quittent la maternelle et entrent dans la « classe des grands ». « La rentrée des mamans » transpose les émotions des élèves sur les mères inquiètes de laisser leur enfant. En principe ces émotions qui étreignent nombre de mamans dans les écoles sont un fait rarissime dans notre école qui sait conjuguer le contact chaleureux avec les familles et un accueil et un enseignement structurés. Rentrée reprise en poésie avec « Mon cartable a mille odeurs ».

Tous les types de relations entre les enfants est traité par le biais des œuvres de Keith Harings. Des cœurs dont ils se saisissent pour adresser les vœux à tout le monde. En français et en hébreu.

Tous ces concepts sont repris en matières juives, Shimon insistant sur la Techouva, organisant un débat avec les plus grands sur l’introspection par le biais de l’œuvre de Rembrandt  « Le philosophe en méditation » et avec les plus jeunes en insistant sur les symboles matériels de la fête : pomme, choffar, grenade…Tout ce que l’on retrouvera en vivant tous ensemble le Seder de Tichri à l’école.

En maternelle, les tout petits se reconnaitront dans l’album sans texte « Dans la cour de l’école », prétexte à parler du rang, des rondes, du plaisir de se donner la main.

De la rentrée à l’école à la découverte de la classe avec « Lucie et Paul » ainsi qu’avec « Peppa qui rentre à l’école »et « Premier jour à la nounourserie ». Occasions de retrouver des personnages, vite identifiés et de se reconnaitre : toi, moi, l’autre, nos prénoms, nos corps, nos silhouettes.

Evocation des douceurs de la fête et du plaisir de tremper la pomme dans le miel.

Tous ces mots appris en ivrit et redits avec plaisir.

Les plus grands de maternelle rentreront à l’école avec leurs amis mais aussi au travers du livre «  Masha et Michka. »

Mais chacun sera heureux de retrouver sa famille pour vivre en famille les fêtes de Tichri.

Chana Tova à vous tous

2022-11-07T23:19:59+01:0028 septembre 2017|La transversalité|
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