LE PROJET TZEDAKA : 2ÈME PROJET DE L’ANNÉE 2017-2018

LE PROJET TZEDAKA : 2ÈME PROJET DE L’ANNÉE 2017-2018

Comprenons tous que Tzedaka veut dire JUSTICE, donc lutte contre les injustices. Toutes les injustices. Et vouloir agir, ce n’est pas que donner de l’argent aux pauvres. Même si chaque petit geste mériterait d’être réactualisé. De nombreuses Tzedakot jalonnent toute l’école.

Et c’est autour de cette valeur de justice que de nombreuses activités se déclineront, tant en enseignement général et éducation morale et civique qu’en matières juives.

Tableau célèbre pour s’engager dans la thématique :

le Jugement de Salomon peint par Nicolas POUSSIN

Pendant tout le mois, ils découvriront Bithia, Déborah et Esther, trois parmi des femmes éprises de justice : la fille du Pharaon qui alla à l’ encontre des décrets iniques de son père, la première femme juge et prophète et l’héroine qui sauva le peuple juif en exil. Nombreux ont été les personnages bibliques ou plus proches épris de justice, mais il a fallu faire un choix.

Puis ils aborderont en CM la révolte de Bar Korba contre les Romains et leur volonté de détruire Jerusalem et d’y installer un temple païen.
En écho, vivre cette solidarité va conduire logiquement chaque classe de l’école à un temps partagé avec les Anciens de la Communauté.( actualités suivront) : c’est ainsi qu’on apprend au fil des jours à vivre réellement la citoyenneté à l’école.

Tous les choix de littérature font écho aux notions de solidarité et de justice.

En CM, c’est avec une poésie de Myriam Barry sur la Solidarité ainsi qu’avec la chanson des Restos du cœur que le projet démarre.

Pauvre Blaise, un classique de la Comtesse de Segur, les sensibilisera aux différences de classes sociales et aux injustices de certains ayant le pouvoir.

La justice, ses symboles, depuis les frontons de certains palais aux représentations égyptiennes.
Deux plateaux et le juge ne voit pas. Il est de profil et veille à l’équilibre.

Étude d’une œuvre classique et d’une œuvre contemporaine sur les profils. C’est avec Picasso qu’ils mobiliseront à la fois le vocabulaire utile à leurs choix dans la réalisation.

Pour les CP/CE1, l’entr’aide, la solidarité se dégageront de l’album La petite princesse qui avait déjà tout. Eh oui ! les biens matériels ne doivent pas faire oublier les vraies valeurs. Regarder autrui et pas que son égoïsme.

De la littérature au documentaire avec Max et Lili et les enfants du monde, pour renforcer encore le regard sur la pauvreté dans le monde, pour sensibiliser les élèves à d’autres cultures mais aussi à la pauvreté en général. Même celle dont on peut ne pas douter de son existence.

Saut dans l’espace et le temps en même temps que des ateliers au Musée. Arcimboldo et les quatre saisons.

Il sera utile de leur rappeler le contexte de la création des tableaux : à la gloire de l’empereur Maximilien, chaque saison véhiculant un message sur le tout puissant.

Le petit hérisson partageur parle directement aux enfants du partage avec les plus démunis. L’album trouvera également un écho avec les lectures en réseau, telles la soupe aux cailloux où chacun amène ce qu’il a pour réaliser un beau festin ^partagé. Reprise aussi de ces valeurs du partage avec La petite poule rousse qui ne cesse de solliciter ses voisins sans pouvoir trouver la moindre aide.

Réel et imaginaire sont à mener de pair à l’école maternelle. On n’oubliera pas Le Hérisson, documentaire , pour des premières découvertes sur le vivant, conformément au programme de découverte du monde .

Finir le projet en arts plastiques, ce sera avec le mot TZEDAKA et la technique du pochoir !
Même les touts petits de tps et ps commenceront à nommer ce bon comportement à adopter, en s’identifiant aux personnages de « Qui veut m’aider ? » « de Je t’ai vu ! » et « Je t’aime ! »
Mais la littérature autour de cette valeur ne peut leur faire oublier le changement de saison. Il sera normal qu’ils travaillent sur l’automne avec la technique du Land Art pour une réalisation collective qui joue sur les couleurs, les outils et la motricité fine.

Et vous chers parents, pouvez-vous nous accompagner et refaire le geste quotidien de la Tzedaka en arrivant à l’école ? Dans son sens premier : donner de l’argent qui servira à aider des familles en difficulté pour le financement du voyage en classe de neige de tout l’élémentaire. Bien sûr que ce ne sera pas suffisant mais c’est le geste partagé qui compte.

D’autres actions vont se développer pour l’élémentaire et la maternelle.

Les pains du Chabat, des goûters à la sortie de l’école les mercredis et Vendredis.

Et d’autres idées que nous ne demandons qu’à connaitre.

2022-11-07T23:19:46+01:007 novembre 2017|La transversalité|
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